« L’article 5 de la loi n° 2020-936 du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales interdit la médiation en cas « d’emprise manifeste de l’un des époux sur son conjoint ». Mais comment savoir s’il y a emprise ?
Les Médiateurs, les Magistrats et les Avocats ne sont pas formés pour détecter l’emprise, cette violence si invisible, si discrète.
Je travaille depuis des années sur le sujet de l’emprise dans la coparentalité.
Depuis quatre ans, je recherche, j’interviews, je farfouille. J’analyse des dossiers judiciaires ou conventionnels. Je confronte des données et des histoires.
J’organise des regards croisés dans le cadre de conférences ou d’ateliers avec Psychanalystes, Psychologues, Chercheurs en droit, Professionnels de l’Aide Sociale à l’Enfance, Professionnels du droit et de la médiation et surtout avec des victimes.
Et puis l’évidence s’est imposée : les similarités des histoires ne laissent plus la place à l’idée de « coïncidence ».
Il existe bien des récurrences comportementales des auteur(e)s de violence morale vis à vis de l’ex-conjoint(e) dans l’exercice de la coparentalité.
Ces « stéréotypes » comportementaux m’ont permis de modéliser un outil d’aide à la détection de la présence de violence morale dans le couple parental et ainsi outiller les professionnels à la détection de l’emprise.
Dans cette formation d’une durée d’une journée, j’aborde la différence entre le conflit conjugal et la violence morale intra familiale. Je présente ensuite les mécanismes de l’emprise et les profils stéréotypés des personnalités dîtes « perverses ». Puis, je partage un outil innovant d’aide à la décision que j’ai modélisé.
Ce 4 novembre 2020, c’est avec les Médiateurs Judiciaires et Avocats-Médiateurs du Centre d’Arbitrage et de Médiation du Barreau d’Aix @CMAAixMed que j’ai partagé cette formation, merci pour leur confiance.
Vous êtes professionnels et vous souhaitez organiser une formation ? Je vous invite à me contacter par message privé. »
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